À l’aube de deux nouvelles tournées, Fakear explore les liens entre son univers musical et son engagement écologique. Entre l’Asie et les États-Unis, l’artiste réinvente la scène, privilégiant une approche plus durable et une immersion plus profonde dans chaque destination.

Alors que Fakear s’apprête à conclure 2024 avec deux tournées internationales, l’artiste français se démarque non seulement par sa musique envoûtante, mais aussi par son engagement écologique. En octobre, il entamera une série de concerts qui le mènera pour la première fois en Indonésie, au Vietnam, en Inde, au Cambodge et à Hong Kong. Des destinations choisies avec soin, tant pour leur symbolisme que pour l’influence qu’elles ont exercée sur son univers musical. Fakear, de son vrai nom Théo Le Vigoureux, a toujours puisé dans les sonorités asiatiques une source d’inspiration profonde, et ces performances marquent un retour à l’essence même de sa création artistique.

Mais cette tournée n’est pas uniquement géographique. Elle porte en elle une réflexion plus large sur la responsabilité des artistes face à l’urgence climatique. Inspiré par l’œuvre du réalisateur japonais Hayao Miyazaki, Fakear milite pour une décroissance musicale : des tournées plus réfléchies, des déplacements réduits et un temps d’immersion plus long dans chaque région visitée. Loin des tournées frénétiques d’un soir, il prône une approche qui prend en compte l’impact environnemental de chaque déplacement.

En novembre, après cinq ans d’absence, il retrouvera son public nord-américain à New York, Montréal, Austin et Dallas. Ce retour s’accompagnera d’un set revisité et de nouvelles productions, témoignant de l’évolution artistique et personnelle de Fakear. Pour lui, concilier musique et conscience écologique est aujourd’hui essentiel. « Prendre le temps, se reconnecter à l’essentiel », tel est son credo, qui résonne bien au-delà de la scène. Les billets sont d’ores et déjà disponibles.

Photographie par Sarah Makharine